Bon un petit article hors sujet, ça faisait un petit moment et on va parler de TRAPPIST-1 ! Le télescope James Webb de la NASA a commencé à observer le fascinant système d’exoplanètes TRAPPIST-1 en juin dernier. Et maintenant, les premiers résultats très attendus sont arrivés. L’activité magnétique intense à la surface de l’étoile naine rouge de TRAPPIST-1 interfère avec les efforts à déterminer si l’une des planètes en orbite est habitable mais quelques informations là !
TRAPPIST-1 est l’une des cibles les plus attendues de James Webb. Le système ne contient pas moins de sept planètes rocheuses, toutes de taille similaire à celle de la Terre. Au moins trois des planètes se trouvent dans la zone habitable de cette étoile, où les températures pourraient permettre à l’eau liquide d’exister. Les autres planètes sont également proches de la zone habitable. Le tout à seulement 39 années-lumière 😎 !
Les nouvelles découvertes de James Webb sont préliminaires. Ils ne répondent donc pas à la question de savoir si l’une des sept planètes rocheuses – toutes de taille similaire à la Terre – pourrait abriter la vie… pour le moment. Mais ils montrent le potentiel pour étudier ce système voisin. Les premières observations se sont concentrées sur deux des planètes, TRAPPIST-1b et TRAPPIST-1g. La planète b est la plus proche de l’étoile et la planète g est la deuxième plus éloignée (TRAPPIST-1h étant la plus éloignée).
TRAPPIST-1g est la plus grande des planètes, avec un rayon 1,154 fois celui de la Terre. Les résultats obtenus jusqu’à présent indiquent qu’il est peu probable qu’il y ait une atmosphère profonde d’hydrogène. Les plus grandes géantes de gaz et de glace, comme Jupiter ou Neptune dans notre propre système solaire, ont tendance à avoir de telles atmosphères. Cela signifie que TRAPPIST-1g pourrait avoir une atmosphère plus fine, de type terrestre, comme celle de la Terre, de Vénus ou de Mars. Si tel est le cas, cela serait bon pour les perspectives de vie possible, puisqu’il s’agit d’atmosphères secondaires, celles qui ont subi d’importantes altérations chimiques sur des millions ou des milliards d’années. Par exemple, l’atmosphère terrestre principalement azotée est en grande partie due aux processus vitaux qui la modifient au fil du temps.
Evidement ce n’est que le début des observations et rien n’est confirmé mais tout cela nous laisse rêveurs 💭. D’autres observations seront cependant nécessaires pour déterminer à quoi ressemble exactement l’atmosphère de TRAPPIST-1g, et si elle en possède une.
De nouvelles observations, réalisées par une équipe d’astronomes dirigée par Olivia Lim de l’Université de Montréal, corroborent ces découvertes antérieures en prenant le tout premier spectre d’une planète du système TRAPPIST-1, plus précisément TRAPPIST-1b. Bien qu’une atmosphère mince ne puisse pas encore être exclue sur TRAPPIST-1b, le spectre capturé par l’imageur infrarouge et le spectrographe ne montre aucune preuve d’une atmosphère épaisse dominée par l’hydrogène. Le télescope spatial James Webb ne trouve donc aucune atmosphère sur l’exoplanète TRAPPIST-1 semblable à la Terre.
Bref, pas de vie détecter encore mais un potentiel réel. Affaire à suivre 🌟 !
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