Attaque Rubber Ducky en cybersécurité

L’attaque Rubber Ducky : plus qu’un simple jouet pour enfant

L’attaque Rubber Ducky pourrait évoquer le souvenir d’un joli jouet jaune flottant dans le bain, mais dans le monde de la cybersécurité, il représente un concept bien plus sinistre. Découvrez cette attaque informatique, et vous ne brancherez plus de clés USB sur votre ordinateur 🙂


L’attaque Rubber Ducky, en cybersécurité, fait référence à un appareil qui ressemble à une clé USB ordinaire, mais qui est en réalité un périphérique d’entrée malveillant qui imite un clavier. Lorsqu’il est branché sur un ordinateur, il tape rapidement un ensemble de frappes préprogrammées, souvent conçues pour compromettre le système. Essentiellement, il automatise les cyberattaques en quelques secondes seulement, contournant de nombreux mécanismes de défense traditionnels, car il fonctionne comme un clavier « de confiance ».

Comment marche l’attaque Rubber Ducky ?

Vous avez déjà branché un clavier sur votre ordinateur ? Par défaut, votre ordinateur est programmé pour « faire confiance » aux périphériques d’interface humaine (clavier, souris …). Et bien, « Rubber Ducky » fonctionne sur ce principe et lorsqu’il est branché, l’ordinateur le reconnaît comme un clavier et lui accorde immédiatement le même niveau de confiance. Une fois que votre ordinateur accepte la clé USB en question, c’est parti pour injecter des commandes malveillantes.

attaque Rubber Ducky

Un cas concret d’une attaque Rubber Ducky

L’un des cas réels les plus tristement célèbres impliquant une telle attaque n’est pas une violation des données d’une entreprise, mais plutôt un coup simple, mais très efficace d’un chercheur en cybersécurité. Ce chercheur souhaitait démontrer les vulnérabilités des ports USB ouverts dans une grande entreprise. Armé de son USB « Rubber Ducky », le chercheur est entré dans le bâtiment de l’entreprise, faisant semblant de faire partie d’une équipe d’assistance technique. Il a ensuite branché son « Rubber Ducky » sur un ordinateur ouvert. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’appareil avait installé une porte dérobée à distance dans le système, accordant au chercheur un accès complet.

Le chercheur a ensuite révélé ses actes à l’entreprise, soulignant la facilité avec laquelle il avait percé leurs défenses. Cet incident a souligné l’importance de la sécurité physique et de la sensibilisation en tant qu’éléments clés d’une stratégie globale de cybersécurité. C’est pour cela qu’aujourd’hui, un bon nombre d’entreprises bloque les ports USB des utilisateurs 😉

Comment se défendre ?

  1. Sécurité physique : la première ligne de défense consiste à garantir que le personnel non autorisé ne puisse pas accéder aux systèmes informatiques.
  2. Désactiver l’exécution automatique : configurez les systèmes pour qu’ils n’exécutent pas automatiquement les programmes ou les scripts lorsqu’un nouveau périphérique est détecté.
  3. Formation des utilisateurs : assurez-vous que vos utilisateurs soient conscients des risques associés au branchement de périphériques inconnus sur leur ordinateur.
  4. Verrouillage USB : dans les environnements hautement sensibles, les administrateurs peuvent désactiver entièrement les ports USB ou restreindre leurs fonctionnalités.

L’attaque Rubber Ducky rappelle que parfois les outils les plus simples peuvent être les plus efficaces. À une époque dominée par des cybermenaces complexes, il est crucial de ne pas négliger l’essentiel. Assurer la sécurité des systèmes est autant une question de sensibilisation et de vigilance que d’éléments de sécurité (pare-feu, chiffrement…). Si les attaques informatiques vous intéressent, vous pouvez lire un autre article sur All IT Network concernant une attaque nommée le SpearPhishing ici ou sur le DDOS ici.

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